Après cette publication, la MPAA a nié l'existence d'une telle erreur en ajoutant qu'elle se laissait le droit de modifier ses conclusions avec des données nouvellement récoltées. La MPAA envisage de republier ces résultats.
Le rapport original démontrait que l'industrie avait perdu 6,1 milliards de dollars à cause du piratage dans le monde. Il dressait aussi le profil moyen du "pirate", un mâle âgé de 16 à 24 ans. Les campus universitaires, où des connections ultra-rapides sont en libre service, sont les principaux points d'accès des téléchargements illégaux. Autre problème selon la MPAA, les logiciels d'échange de fichiers sont souvent autorisés sur les campus.
Mais certaines universités essayent de contrer cet état de fait. Ainsi l'université de Hofstra à New-York a interdit l'accès aux logiciels de peer-to-peer. Les étudiants déclarés coupables d'avoir utilisé ce type de programmes peuvent être renvoyés et déférés devant les autorités locales.
Mark Luker, président d'Educause (une association défendant les technologies de l'information au niveau universitaire, www.educause.edu), a dit que des mesures comme celle-ci n'ont qu'un faible impact sur l'industrie car d'après lui seulement 3% des téléchargements illégaux passent par les campus universitaires. Jeudi après-midi, Educause a tenu une conférence en ligne qui a examiné l'impact négatif des plaintes déposés par la RIAA sur l'activité online des étudiants et des utilisateurs de tous les jours.
