Cette déclaration montre bien qu'Intel commence vraiment à prendre au sérieux son concurrent AMD, qui au fil des années a réussit à convaincre aussi bien les particuliers que les professionnels.
Une nouvelle architecture tous les deux ans va sans doute permettre une augmentation des performances un peu plus visible que celles qu'on a pu observer ces derniers temps, mais est-ce vraiment réaliste ?
Les coûts d'une telle cadence se répercuteraient forcément sur les prix, ou alors c'est qu'Intel est prêt à faire quelques sacrifices financiers pour distancer rapidement AMD, dont l'architecture K8 commence à vieillir.
De plus, nouvelle architecture signifie nouvelle configuration, ce qui limiterait l'évolutivité d'un PC Intel. Intel pourrait toujours commercialiser plusieurs architectures en même temps, mais dans ce cas le consommateur pourrait être perdu devant la multitude de processeurs.
Moralité, "attendez deux ans, y en a un mieux qui sort"

1 commentaire pour “Intel veut accélérer le pas”
Par contre, si c'est des nouvelles architectures basées sur des évolutions majeures des architectures existantes (comme l'était le Pentium M par rapport au P3 ou le Core Solo par rapport au Pentium M), alors c'est déjà nettement plus réaliste.
En théorie, pour qu'un CPU de nouvelle génération soit compatible avec une ancienne carte mère, il suffit que la consommation ne soit pas supérieure et que le bus de communication avec le chipset soit le même.
Or, depuis le Pentium 4, tous les processeurs Intel utilise le même bus de communication, quelque soit leurs architectures : c'est ainsi qu'on a pu voir par exemple des adaptateurs permettant de mettre des Pentium M sur des cartes mères Pentium 4 (deux architectures pourtant radicalement différentes), ou encore des cartes mères Core Duo utilisant un chipset i865 (conçu initialement pour les Pentium 4 C, et "sensé" être incompatible avec les processeurs Dual Core ...) et même déjà annoncées comme compatibles avec les Conroe au prix d'une modification mineure de l'étage d'alimentation.
Donc si désormais Intel se décidait à sortir des nouvelles architectures sans changer systématiquement les specs électriques comme ça a été le cas ces dernières années, on pourra envisager des évolutions à plus long terme indépendament des changements d'architecture (alors qu'aujourd'hui c'est plutôt l'inverse, même sans changer d'architecture, l'évolutivité est bloquée par des changements trop fréquents de spécs éléctriques).