Hollywood s'est brûlé en essayant de pénétrer le marché du jeu vidéo. Il faut se rappeler de la société Brash Entertainment, un groupe américain qui avait levé 400 millions de dollars pour acheter des licences de films et en faire des hits. Arès deux flops retentissants (Alvin et les Chipmunks et un autre basé sur le film de science-fiction Jumper), Brash ferma ses portes. Ce fut une histoire similaire pour Pandemic Brisbane avec l'ouverture d'une succursale de développement à Los Angeles. Celle-ci a fermé en février après avoir tenté de faire un jeu sur le dernier Batman. Malgré ces échecs, il y a de nombreux jeux basés sur des films qui sont en cours de développement, mais, soit disant, les erreurs ne seront pas répétées.
"Pour beaucoup de films, le jeu n'est qu'un produit secondaire" déclare Jake Meri, producteur chez Lucas Arts. "Les réalisateurs pensent au jeu seulement à la fin du tournage. Mais un bon jeu prend des années de développement." LucasArt a pris du temps pour sortir son nouveau jeu "Star Wars : The Old Republic", développé avec une entreprise canadienne, BioWare, pour le géant Electronic Arts. Les jeux basés sur l'univers de Star Wars ont connu des fortunes diverses dans le passé, mais le buzz qui entoure "The Old Republic" est très bon. LucasArt et BioWare ont passé des années à créer ce MMORPG équivalent à "Word of Warcraft". PC Game UK pense que ce jeu peut surpasser World of Warcraft et même l'enterrer. "Ce sera le premier jeu online au monde entièrement parlant. Les voix du jeu ont été un projet très ambitieux, nous avons des milliers de personnages qui parlent plus de 200 000 lignes de dialogue" ajoute Meri.
Lucas Arts est connu pour protéger l'univers de Georges Lucas, mais la tendance va vers plus de collaboration entre les films et le studio de développement. James Cameron s'est lié avec Ubisoft pendant plus de 3 ans pour le développement d'Avatar, un jeu de combat basé sur un film à venir de Cameron. "C’était vraiment sans précédent" raconte Patrick Naud, un développeur d'Ubisoft. "Nous avions accès à tout le matériel du film, le scénario, le design, la musique, les voix et l'animation. Ce n'était pas une License typique de film, où on achète la license et on se débrouille pour en faire un jeu. C'était une étroite collaboration." "Avatar" sera le premier gros test pour ce genre de collaboration quand il sortira en novembre.
