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et si les OS etaient des compagnies aériennes

Mac Air
Le mot d'ordre est "tout est à bord." Le service est
impeccable, les hôtesses charmantes, la

nourriture à bord exquise, mais si vous vous levez pour
demander quelques informations sur

le déroulement du vol, on vous fait rasseoir vite fait en
vous disant "tout va bien," "vous

n'avez pas à savoir" ou encore "voulez-vous retourner à
votre siège pour voir le film ?"

DOS Airlines
C'est un avion déjà ancien, mais encore assez solide. Les
passagers sont priés de pousser

l'appareil pour décoller, puis de grimper à bord en vitesse
et de se débrouiller pour le

pilotage. À l'atterrissage, c'est pareil, ils doivent
sauter de l'avion et retenir ses ailes

pour l'arrêter, puis le pousser jusqu'à son aire de parking.

Windows Airways
Le terminal est très propre, les hôtesses courtoises, les
pilotes capables. La flotte

d'avions est immense. Votre jet décolle sans une secousse,
passe au-dessus des nuages et, à

20.000 pieds, sur un ciel bleu, explose sans crier gare.

OS/2 Skyways
Le terminal est presque vide. Seuls quelques passagers
éventuels tournent en rond. Une

hôtesse annonce qu'un vol vient juste de décoller, bien
qu'il n'y ait aucun avion sur les

pistes. Le personnel de la compagnie s'excuse abondamment à
voix feutrée auprès des clients

épuisés et les fait patienter en passant des films
publicitaires vantant la puissance des

appareils de la flotte, promettant aux passagers un vol
formidable sur les nouveaux jets,

bien plus sûrs que ceux de Windows Airways, mais... les
passagers devront attendre un tout

petit peu que les techniciens aient fini les systèmes de
vol. Peut-être avant la fin de

l'année. Peut-être plus longtemps encore.

UNIX Air
Les passagers amènent chacun une pièce de l'avion et une
boîte à outils avec eux à

l'aéroport. Ils se rassemblent sur le tarmac pour discuter
du ype d'avion à construire.

Finalement, les passagers se divisent en petits groupes
pour construire différents

appareils, mais ils leur donnent à tous le même nom. Seuls
quelques passagers atteindront

leur destination, mais tous croient y être arrivés.

Be World Airlines
Les hôtesses de la compagnies sont les plus mignonnes. Les
vols sont censés être les plus

rapides, mais lorsque les passagers s'adressent aux
guichets pour acquérir un billet, on

leur répond que le nouveau carburant utilisé pour faire
voler les avions n'est pas encore

tout à fait adapté aux moteurs existants. Pour les
consoler, ils ajoutent qu'une fois à

bord, ils pourront regarder deux films en simultanné. En
attendant, les passagers sont

conviés à regarder le prototype faire des loopings au-
dessus de l'aéroport.

VMS Airways
Depuis le temps, l'avion est largement amorti. Il a 150
membres d'équipage et 60 moteurs

pour embarquer 5.000 passagers. Un soda à bord coûte $2.500
et il faut une demi-heure pour

l'obtenir. Et puis, quand on veut sortir l'avion du hangar,
on s'aperçoit qu'il est trop

gros et que les ailes ne passent pas.

Amiga Oldlines
Le nombre de passagers diminue chaque jour, attirés par les
supersoniques des autres

compagnies. Le personnel de la compagnie a mystérieusement
disparu et chaque passager amène

son turbo et bricole les vieux biplans de la compagnie pour
s'envoler dans la joie et la

bonne humeur.