Dimanche,
la Chine a officiellement nié avoir été impliquée dans les attaques contre Google, allant même jusqu'à défendre son régime de censure. "L'accusation selon laquelle le gouvernement chinois aurait participé à toute cyber-attaque, d'une façon explicite ou non, est sans fondement et vise à dénigrer la Chine" a déclaré un porte-parole du Ministère Chinois de l'Industrie et des Technologies de l'Information.
Mais, dans ce cas, (qu'est-ce) qui a bien pu orchestrer ces attaques ?
Selon
un article de CNN de Bruce Schneier, il semblerait que les hackers aient utilisé une
backdoor de Gmail ; une backdoor requise par les autorités judiciaires américaines. La pratique n'est pas inédite (de telles mesures ont été mises en place dans plusieurs pays à peu près en même temps que les lois anti-terrorisme), mais le fait que de telles backdoors soient faciles à hacker est problématique.
En fait, les plus grands services en ligne possèdent des backdoors et on peut donc penser que les plus grandes entreprises de la Silicon Valley ont subi des attaques similaires. Le problème n'est pas l'existence des backdoors, c'est l'inévitabilité de leur découverte et de leur hacking.
Schneier termine son article d'une façon saisissante et peu rassurante sur l'état actuel de la technologie et son avenir :
Quote:
Le problème est qu'un tel contrôle nous insécurise. Que ceux qui écoutent soient les gentils ou les méchants, ces systèmes nous mettent en danger. Les systèmes de communication ne possédant pas de capacité d'écoute intégrée sont plus sécurisés que ceux qui en ont. Et il est civiquement mauvais de construire des technologies qui pourraient un jour être utilisées pour faciliter l'instauration d'un état policier.
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Source :
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