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Originally Posted by Persephone
C'est bizarre j'ai presque l'impression que vous souhaitez à tout prix me contredire pour tout ce que je dis sur les produits laitiers.
Je le répète, je ne suis pas une anti-lait. J'essaye simplement de consommer intelligemment et de préserver ma santé. Moi aussi j'ai cru pendant toute mon enfance que les produits laitiers étaient indispensables à un être humain; que ce soit pour le calcium ou pour le reste. Mais ca n'est clairement pas le cas et le plus exaspérant c'est de voir le puissant matraquage qu'on a subi et qu'on subi toujours.
Dorénavant vous penserez à moi en regardant les publicités à la télé 
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Bonjour Persephone,
Ton premier post a eu le mérite d'attirer l'attention sur le matraquage publicitaire visant à nous faire surconsommer des laitages et, sur ce point, je suis d'accord avec toi. La où je ne le suis plus, c'est quand tu parles de "nocivité" de ces produits et quand tu proposes allègrement d'en réduire la consommation au strict minimum voire de carrément les supprimer.
1.Concernant la prétendue nocivité des laitages, ceux-ci sont effectivement montés du doigt. par certains nutritionistes, mais
leurs études ne font pas l'unanimité de la communauté scientifique internationale :
"La preuve formelle que les laitages favorisent le cancer de la prostate n'a pas été apportée, indique Thierry Souccar, directeur de la rédaction de lanutrition.fr" "Plusieurs études ont trouvé que les personnes qui consomment des laitages, yaourts et autres, ont un risque de cancer du côlon un peu plus faible que ceux qui n’en consomment pas"
http://www.lanutrition.fr/Le-yaourt-...cer-a-839.html
"Malheureusement, dans l’état actuel des connaissances, il semble impossible de prendre position en se basant uniquement sur des données probantes, malgré ce qu’aimeraient nous faire croire divers groupes de pression" "Les scientifiques eux-mêmes avouent manquer de certitudes. Il reste encore beaucoup de recherches à réaliser : le lait est un aliment très complexe qui ne laisse pas facilement percer ses mystères"
http://www.passeportsante.net/fr/Act...=lait_intro_do
2. Tu préconnises de consommer moins de laitages et de remplacer la calcium laitier par celui d'autres aliments qui en contiennent autant. : remplacer lait, yaourts, fromages par des choux, des sardines ou des amandes, si tu veux mais quelle quantité faudrait-il en consommer pour avoir l'équivalent-calcium des laitages ? En plus, à l'échelle sociale, la non -consommation de laitages boulverserait totalement des habitudes alimentaires.
Et les
jeunes en période de croissance, il faut aussi qu'ils se tapent des choux rouges ou des sardines à l'huile à la place de leur YOP ? Penses-tu seulement que c'est une période de leur vie où il leur faut un max de calcium ? Et le côté psychologique qu'en fais-tu ?
As-tu également pensé au
critère économique : je n'ai pas fait le calcul mais je suis quasiement-sûr que le calcium qui revient le moins cher est celui des laitages versus tous les autres aliments et ceci à quantité de calciumabsorbée égale (c'est à dire en tenant compte des biodisponibilités) Voici d'ailleurs l'exemple canadien :
Le lait fait d’ailleurs partie du programme de la Fondation OLO (oeuf, lait, orange) qui, au Québec, a pour mission de contribuer à la naissance de bébés en santé en aidant les femmes enceintes vivant dans la pauvreté à bien s’alimenter.
La Fondation offre à ces futures mamans un oeuf, un litre de lait et un jus d’orange par jour, en plus de suppléments de vitamines et minéraux. La Fondation fait remarquer que le lait, en plus d’être abordable, constitue une excellente source d’énergie et de protéines, et est une source concentrée de vitamine A et de riboflavine (vitamine B2). Il devient donc un aliment pratiquement incontournable pour les femmes enceintes, particulièrement dans les milieux défavorisés"
http://www.passeportsante.net/fr/Act...=lait_intro_do
On dispose avec le lait et ses dérivés d'un concentré de nutriments essentiels à un coût réduit : protéines de haute qualité, calcium facilement assimilable, phosphore, vitamines A, B2. Ce produit est peu coûteux. Il n'y a, à l'heure actuelle, aucun consensus qui fasse état de sa nocivité : les spécialistes en nutrition ne sont pas d'accord entre eux et des études isolées n'ont pas valeur de preuve scientifique aussi bien pour les pro que pour les anti
On s'en tient donc, comme toujours en médecine, au rapport bénéfice/risque qui est largement positif pour ces aliments.
Désolé pour les critiques. Ayant soutenu une thèse d'exercice (doctorat en pharmacie) j'ai appris qu'elles font partie de l'exercice de toute thèse
Bien cordialement