Quote:
Originally Posted by bargio
Effectivement il y a un non respectable : celui qui a répondu à la question et qui savait de quoi il parlait.
|
>> Et parmi les 45% qui ont voté oui, crois tu vraiment que tous savaient à quoi ils disaient oui ?
Je serais curieux de voir la part de personnes ayant rééllement lu le texte pour chaque vote, on y verrait sans doute qu'effectivement, une bonne part des français ne sont que des moutons et on bêtement voté oui parce que "le monsieur à la TV il a dit qu'il faut voter oui et que le non c'est mal" ...
Combien de gens ont voté oui uniquement pour ne pas être traités de fachos ? Combien de partisans du non ont préféré s'abstenir par peur des "représailles" ?
Combien de gens ont voté oui sans avoir lu le texte, juste parce qu'ils ont l'habitude de voter pour tel ou tel parti ?
Bref, je pense que si les moutons ont votés ce week-end, ils ont plutôt voté oui ...
Par ailleurs, on nous parle beaucoup d'un vote "sanction". Pourtant, les expériences du passé ont souvent montrés qu'une des caractéristiques des votes sanction est un taux d'abstention élevé (ce qui est logique, puisque par exemple quelqu'un qui n'est pas satisfait d'une certaine politique préfere sans doute s'abstenir plutôt que de voter pour une politique le satisfaisant encore moins ...), alors que hier soir, les médias ont parlé d'un taux de participation élevé ...
Enfin, il me semble osé de la part de nos politiciens de citer l'Allemagne en exemple. En effet, s'il est vrai que l'Allemagne a dit oui au TCE, c'est sans réélle consulation publique (comme ça avait déjà été le cas pour le passage à l'Euro), et les sondages ont montré qu'Outre-Rhin, c'est bien le non qui l'aurait emporté si un référendum avait été fait.
En regardant les sondages dans les pays qui vont encore organiser un référendum, on constate que d'autres pays phares de l'Europe donnent aussi le nom en tête : 57% en Grande-Bretagne, 54% aux Pays-Bas.
Il est à noter d'ailleurs que pour les Pays-Bas, les 54% annoncés correspondent à 54% des personnes interrogées, et non pas 54% des personnes ayant répondu. Seules 27% des interrogés se sont prononcés en faveur du oui.