Nous ne parlerons pas des nombreuses fonctionnalités "classiques" qu'offre ce routeur, pour nous consacrer directement aux points clés que sont le firewall et le Wi-Fi.
Contrairement aux précédents modèles de Netgear que nous avions testés, la gestion du firewall est cette fois séparée en deux catégories : les services bloqués et le port forwarding/triggering.
Comme son nom l'indique, le menu "Block Services" permet de spécifier quels ports seront bloqués pour chaque IP du réseau, avec une possibilité d'affinage en bloquant ces services selon le planning (utile pour bloquer Internet sur un poste, passée une certaine heure).

Le menu Block Services

La fenêtre d'ajout d'un service à bloquer
Le port forwarding/triggering est un peu l'inverse des services bloqués, puisque c'est dans ce menu que l'on configure les services qui doivent justement ne pas être bloqués, mais retransmis vers un ordinateur en local.
Le port forwarding consiste à indiquer le port par lequel on doit recevoir des informations depuis Internet (par exemple le port 21 quand on veut héberger un serveur FTP) et à préciser quel ordinateur doit les réceptionner.

Le port forwarding

La fenêtre d'ajout d'un service à forwarder
Le port triggering est assez semblable au port forwarding, sauf que l'ouverture du port d'écoute ne se fait que lorsqu'un ordinateur derrière le routeur effectue une requête sur un certain port. Par exemple, quand un ordinateur initie une connexion sur le port 113 d'un serveur, le routeur mémorise l'IP de cet ordinateur puis lui retransmettra les données reçues sur les ports 5000 à 5100. La sécurité est donc accrue, puisque les ports sont ouverts seulement quand ils ont lieu de l'être.