NDFR : Premiers pas sous Linux : Les différentes distributions

Les différentes distributions

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III - Les différentes distributions

Le choix d'une distribution se fait sur plusieurs critères, dont d'abord le niveau d'accessibilité, et le type d'utilisation. Pour commencer, je pense qu'une distribution "graphique" serait plus appropriée, ainsi les difficultés de configuration "manuelles" pourront être palliées par des GUI qui, de plus, sécuriseront les nouveaux utilisateurs venus de Windows, tout en leur permettant d'aborder progressivement la configuration manuelle. Par la suite, des distributions plus "manuelles" permettront un contrôle plus fin du système, lorsque l'utilisateur aura acquis les bases nécessaires.
Le second critère concerne la machine : selon sa puissance et la connexion Internet dont elle dispose, il sera plus judicieux d'utiliser une distribution graphique et/ou basée sur les sources, ou une distribution dépendant beaucoup de l'Internet. Voici un petit récapitulatif des différentes distributions, basées sur mes observations personnelles et les différents tests et commentaires qu'il m'a été donné de lire :


1. Mandrake :

Distribution française, à l'origine basée sur la RedHat, elle a depuis beaucoup évoluée. Très graphique, beaucoup d'outils de configuration et des paquets retouchés pour offrir une configuration et une utilisation plus aisée aux utilisateurs. Bon choix pour débuter, elle souffre parfois de quelques problèmes mineurs dans le releases officielles, qui sont souvent réglés dans la version boîte, et ensuite par mise à jour logicielle. Je l'ai toutefois trouvée un peu lourde (mais ma configuration n'était pas excellente ...), beaucoup de services lancés par défaut (mais facilement désactivables), beaucoup de logiciels installés, Mandrake a parfois le mauvais goût de tout vouloir faire à ma place. Une initiative qui ravira les utilisateurs débutants, mais qui personnellement m'a un peu frustré. Des fichiers de configuration documentés, mais souvent très longs par rapport au peu d'information qu'ils contiennent (cf. httpd.conf d'Apache qui se retrouve en 4 parties ... un peu déroutant et pas franchement pratique), une configuration manuelle un peu laborieuse donc. Reste une distribution très réactive dans ce sens qu'elle intègre souvent en premier les dernières versions de logiciels (avec les problèmes que cela comporte ...), un environnement graphique complet très vite installé et configuré, et globalement un support assez compétent et un développement très actif. Une communauté importante d'utilisateurs, notamment de francophones, et globalement agréable à utiliser en fait une distribution très accessible et flexible, multi usages.

http://www.mandrake.fr

Conseils : Mieux vaut graver les 3 CDs de la distribution, bien qu'elle puisse ne s'installer qu'avec le premier, parce que les 2 derniers regroupent des logiciels très intéressants (un système qui n'a été installé qu'avec le premier CD ne donne pas vraiment tout le potentiel de la Mandrake). Une machine rapide pour les dernières versions, la connexion Internet est recommandée mais pas indispensable. A installer absolument : urpmi, le apt-like de cette distribution, qui permet comme son aîné de mettre à jour le système via Internet en une de commande (prévoir une connexion Internet musclée ...). Les dernières versions boîte sont de très bonne facture, avec notamment un manuel très bien rédigé qui couvre toute la distribution, le tout pour un prix raisonnable (aux alentours de 90€ pour tout le pack et les 8 CDs).


2. Debian :

Ma préférée ... elle a tout pour elle. Pour les premiers utilisateurs plutôt téméraires, elle révèle son potentiel après un domptage délicat mais agréable. A mon avis, la distribution Linux par excellence, elle est développée sans aucun but commercial par une communauté très importante de développeurs aux quatre coins du monde et a la réputation d'être très stable dans sa branche de production. En fait, la Debian est disponible en 3 'versions', ou plutôt branches : la unstable (toujours nommée Sid), qui contient les derniers paquets et qui constitue la version de développement de Debian. Mise à jour très régulièrement, elle sert à tester les nouveaux paquets, qui s'ils se sont révélés stables (aucun bug signalé) durant au moins 2 semaines consécutives, passent en testing. La testing (actuellement nommée Sarge) mature les paquets environ 2 mois, ces paquets sont donc plutôt récents mais toutefois stables, il existe peu de problèmes sur la testing. La stable obtient enfin les paquets après deux mois de tests en testing, ils sont alors pour ainsi dire 'blindés' : aucun bug n'a été signalé, ni dans le logiciel, ni dans le paquet, et les études poussées menées durant les trois mois précédant en unstable puis testing permettent de les considérer véritablement comme 'stables'. Autant dire que la Debian 'stable' est indestructible . Outre ce 'service qualité' d'une efficacité redoutable et qui font de la Debian 'stable' une des distribution les plus utilisées dans les domaines critiques, une approche 'administrateur' et son incroyable système apt en font une distribution véritablement remarquable. Contrairement à la Mandrake, la Debian s'installe sans interface graphique, et laisse l'utilisateur devant un système de base, le dotant des outils qui lui permettront de construire l'environnement dont il a besoin. Apt permet de rechercher, d'installer et de mettre à jour sans aucune difficulté les logiciels disponibles. Un système à découvrir absolument, qui peut paraître décourageant au premier abord pour ceux que la ligne de commande rebute, mais qui se révèle d'une efficacité redoutable dans toutes les situations. De nombreuses autres distributions aux domaines d'application variés basées sur Debian prouvent cette flexibilité exemplaire, conditionnée bien sûr par les connaissances de l'administrateur en charge du système. Certainement un choix d'initiés, qui y retrouveront le contrôle total et le plaisir de logiciels d'origine (sans fioritures, installés avec les paramètres par défaut). La Debian demande plus de temps et d'énergie à configurer, mais le résultat est bien souvent au niveau des attentes : j'utilise personnellement Debian, et je dois dire que j'en suis très satisfait, c'est à l'heure actuelle la meilleure distribution qu'il m'a été donnée d'utiliser. Mais essayez-les par vous-même, je ne peux vous donner qu'un avant goût partial, l'expérience prouve que l'appréciation d'une distribution, et cela est d'autant plus vrai avec la Debian, dépend en grande majorité de l'utilisateur.

http://www.debian.org

Conseils : Documentez-vous bien avant d'utiliser la Debian, d'autant que les manuels sont très bien faits et disponibles dans toutes les langues. Même si la première approche paraît ardue, la persévérance porte bien souvent ses fruits, et l'expérience Debian reste très enrichissante, même si finalement la distribution ne vous plaît pas. Privilégiez la branche 'stable' pour les serveurs de production, et la testing ou même la unstable pour un usage plus personnel, une machine de bureau en particulier. Les outils Debian peuvent paraître peu nombreux par rapport aux aides des autres distributions, mais apprenez à les utiliser à leur plein potentiel : le système apt par exemple est très intéressant et très puissant, je vous conseille de lire toute la documentation à son sujet avant de commencer l'installation. Pour ce qui est de la machine, la puissance requise dépendra de votre utilisation : Debian a la réputation de très bien tourner sur les petites configuration (sans toutefois trop forcer sur les logiciels installés ...), d'être assez flexible et performantes sur les configurations plus conséquentes, du fait de son excellent niveau de finition et de son architecture sans fioriture. Si vous utilisez une distribution 'stable' ou que vous n'avez pas besoin de mises à jour importantes, la connexion Internet n'est pas essentielle. Elle le devient avec la testing, et est absolument indispensable avec la unstable, avec un débit ADSL minimum. Les versions stables sortent assez peu souvent, disons que l'on a droit à une mise à jour (pas une nouvelle version, une mise à jour ) tout les six à huit mois, les versions testing et unstable ne pouvant être mises à jour que via Internet et apt. Il est possible de migrer très facilement de stable à testing ou unstable, et de testing à unstable, mais le retour en arrière est beaucoup plus problématique (conflits de packages ... une méthode à proscrire). Vous pouvez aisément ne télécharger que le CD1 de la distribution, ou même des CDs minimum de 150Mo qui n'installent que la base du système, le reste étant géré exclusivement via Internet par apt. Il existe également des versions boîte, qui contiennent les 8 CDs de la stable probablement accompagnés d'un manuel papier, et qui sont vendus à prix coûtant (question de philosophie ).


3. Gentoo :

La Gentoo est une distribution un peu à part ... contrairement aux distributions 'classiques' qui proposent majoritairement des paquets compilés (binaires), avec le moyen de compiler soi même ses applications, Gentoo veut tout compiler. Quel intérêt ? La compilation prend beaucoup de temps, et ne semble pas apporter de gros avantages ... détrompez-vous . Le premier et plus intéressant des avantages d'une recompilation systématique concerne les performances : sous Gentoo, les logiciels que vous aurez installé seront optimisés pour votre architecture processeur, et seront ainsi plus rapides. Il est de plus possible de configurer le support de telle ou telle fonctionnalité avant la compilation, pour personnaliser le logiciel. Hormis cette histoire de compilation, l'outil de gestion de packages de Gentoo, nommé portage, est plutôt performant et se manipule un peu comme apt. De plus, les fichiers de configuration sont clairs, les mainteneurs de paquets ne sont pas trop intrusifs (ils ne modifient pas trop les sources) mais facilitent grandement l'utilisation de ces logiciels compilés qui, s'ils sont gérés à la main, deviennent vite un cauchemar si l'on ne s'organise pas suffisamment, et je ne vous parle pas des dépendances ... bref, la Gentoo est une distribution bien ficelée, mais clairement réservée à un public d'initiés dotés de machines puissantes et d'une connexion Internet conséquente (eh oui, il faut télécharger toutes ces sources ). Ces 'power users' devront toutefois se méfier, parfois des optimisations trop poussées pourront rendre les logiciels inutilisables. De plus, la recompilation à chaque mise à jour est assez pénalisante puisqu'elle peut prendre beaucoup de temps, suivant la configuration. J'ai mis 3 jours 24/24 pour compiler tout les logiciels dont j'avais besoin à l'époque sur mon bon vieux PII-400 . Reste que le gain en performances reste faible, et le risque conséquent de corruption des binaires l'écarte d'office des domaines à haute fiabilité. Une administration sérieuse et une machine de course peuvent toutefois profiter de la réactivité exemplaire du staff Gentoo qui peut se permettre de proposer avant tout le monde les derniers logiciels, et un large panel d'applications. Portage doit encore mûrir, mais l'augmentation de la puissance des machines joue en la faveur de Gentoo qui jouera très certainement un rôle important dans les prochaines années. Le guide d'installation, bien détaillé, permet de découvrir les dessous d'une installation Linux qui se fait ici presque exclusivement à la main (il est même possible de recompiler le système de base ...), d'une manière plus abordable que la LFS.

http://www.gentoo.org

Conseils : Une machine de brute et une connexion ADSL minimum de rigueur, accompagné d'une connaissance des bases de Linux et d'une bonne dose de patience . Pour tester votre nouvelle machine pleine de leds fluo et épater les potes, c'est la distribution rêvée . On ne force pas sur les optimisations il a dit le monsieur, j'y ai perdu 4 jours de compilation . De même que la Debian, le système de base est nu, et la compilation de XFree et de KDE semble interminable ... sur une ancienne machine


4. Knoppix :

Incroyable, époustouflante, magnifique, sublime : les qualificatifs manquent pour cette distribution qui n'en est en fait pas vraiment une, puisque c'est un "live CD". Le principe ? Il suffit de booter sur le CD, Knoppix s'occupe du reste. Détection du matériel, configuration globale du système, tout est assuré automatiquement et, comme ça n'est malheureusement pas toujours le cas, plutôt judicieusement. On obtient donc un système fonctionnel dès le boot, et tout est très rapide : le démarrage est court, et KDE se trouve tout à fait à son aise, si la configuration suit. La Knoppix contient tout les outils essentiels à une utilisation bureautique et multimédia, et se révèle très pratique en environnement hétérogène. Combien de fois a-t-on dû réinstaller la visionneuse Power Point, le lecteur Flash ou encore Acrobat ? Désormais tout ces problèmes peuvent être résolus par l'utilisation de Knoppix : intégrant les deux principales suites bureautiques disponibles sous Linux, à savoir Koffice et Open Office, ainsi que tout les outils nécessaires à la navigation Internet, la lecture audio et vidéo, quelques jeux, il représente le parfait environnement de bureau "portable". Il est de plus possible de sauvegarder ses paramètres et fichiers personnels sur un périphérique externe comme un lecteur ZIP, une clé USB ou encore une disquette, sous forme compressée et cryptée pour retrouver intacte son environnement de travail. Un véritable tour de force et une formidable démonstration de la facilité d'utilisation de Linux pour le grand public, cet outil exceptionnel est basé sur ... la Debian stable, eh oui ! Autant dire, même si certains paquets alternatifs ont été ajoutés, que la Knoppix est aussi stable qu'agréable à utiliser. Pour l'utilisateur Linux nomade, pour présenter un projet sur une machine inconnue ou encore pour découvrir les avantages de Linux en douceur, rien de mieux que la Knoppix.

http://www.knoppixfr.org

Conseils : Il existe quelques dérivés de la Knoppix, en particulier Morphix qui propose des versions "allégées" de l'original, notamment une version "Power User" avec les dernières versions de logiciels mais sans redondance, et une version plus allégée pour ordinateurs moins puissants, qui tient sur un mini CD. N'hésitez pas à l'utiliser et à la distribuer, son utilisation est parfaitement sans dommages, et les outils intégrés sont pour la plupart Open Source, et tous gratuits. Une version spécialisée pour une utilisation scolaire a aussi été développée, et sera certainement très utile pour initier les élèves à l'utilisation d'un ordinateur (KDE n'est pas si différent de Windows finalement ) ou leur apporter les outils scientifiques Open Source.


5. FreeBSD

Je dois vous faire une confidence ... mon premier contact avec Linux s'est fait avec une Slackware, et je me suis vite intéressé pour la Mandrake. Je l'ai vite abandonné après avoir constater des bugs récurrents et une administration aléatoire (c'était une ancienne version ), pour finalement abandonner Linux pendant un petit moment, restant sur la mauvaise impression d'un système peu aboutit et d'une stabilité toute relative. Et c'est FreeBSD qui m'a redonné le goût d'Unix. Alors bien sûr, FreeBSD n'est pas un Linux, c'est un BSD, mais il est lui aussi Open Source (sous licence BSD cependant) et partage de nombreux logiciels avec Linux. La différence fondamentale vient de l'architecture, qui est ici BSD alors que Linux utilise le schéma System V. On ressent les différences à l'installation et la configuration, qui peut être jugée proche de celle d'une Debian, mais FreeBSD affiche clairement l'objectif : la ligne de commande en sera toujours l'élément central. Il est impossible, pour des raisons de sécurité, de booter en mode graphique sous FreeBSD, et cela a remis en question toute l'approche que j'avais vis-à-vis de Unix : je le considérais comme Windows, mon unique but était d'obtenir une interface graphique et de tout administrer par ce biais. C'est alors que je me suis rendu compte que l'interface graphique n'était pas essentielle, et parfois même handicapante lorsqu'il s'agissait de configurer un système. Résultat : FreeBSD est non seulement rapide, robuste et stable, mais il dégage un véritable sentiment de ... propreté . On a vraiment l'impression d'un système parfaitement cohérent lorsqu'on le configure, un système aux services de l'administrateur, et ce avant tout grâce à ses fichiers de configurations très clairs. Le fichier rc.conf est un régal, recompiler le kernel est également très pratique, tout se fait par des fichiers texte très bien conçus, et il n'existe pas 20 outils qui accomplissent la même tâche. Une Debian de base manque toujours de tel ou tel utilitaire, alors que FreeBSD est utilisable tout de suite. Un exemple ? Un client ftp en ligne de commande, le compilateur GCC, le /stand/sysinstall, tout est disponible par défaut sous FreeBSD, qui tourne de plus sur de toute petites configurations, en prenant très peu d'espace disque, des points véritablement appréciables. Son système de packages propose des paquets binaires, mais aussi et surtout son formidable système de ports, qui permet le téléchargement et la compilation de toutes les applications dédiées à FreeBSD. Pas si différent d'apt, ce système, présent sur tout les BSD libres, dispose d'une excellente finition et se révèle bien plus agréable à utiliser que le portage de Gentoo par exemple. FreeBSD est un excellent choix comme serveur Web, il est d'ailleurs utilisé pour supporter le site d'Apache lui-même, Apache étant le serveur Web phare du logiciel libre. On pourrait lui reprocher son peu de support de périphériques, ce qui le destine plutôt au marché des serveurs à la configuration validée, mais la liste s'agrandit de jour en jour, et la version 5 s'attache à supporter de plus en plus de périphériques. Bref, FreeBSD est un excellent support pour s'entraîner à configurer un système Unix, et un excellent choix pour les petites configurations. Il peut devenir le système d'exploitation idéal d'un serveur, et même pour une machine personnelle, puisque le nombre impressionnant de logiciels portés de Linux vient encore enrichir l'offre de FreeBSD. Son firewall est d'ailleurs très bien conçu, et la dernière version 5 vient rajeunir ce système aux antécédents glorieux. A essayer, après avoir lu la documentation officielle, au moins pour s'ouvrir aux autres Unix et prendre du recul par rapport à Linux. Un véritable amour d'Unix, comme dirait notre petit diablotin intégriste, j'ai nommé Blax` .

http://www.FreeBSD.org

Conseils : Prenez le temps de lire la documentation officielle de FreeBSD, très bien faite, et utilisez autant les ports que les paquets binaires (compiler XFree prend beaucoup de temps ). Si l'envie vous en prend, vous pourrez également reconfigurer votre kernel et même recompiler entièrement votre système avec un petit make world . Parcourez toute l'arborescence et portez attention aux fichiers de configuration par défaut dans /etc et /boot, ils sont bien documentés et vous permettent de paramétrer avec une grande précision le système. La version 5 comprend de nombreuses améliorations, et est encore considérée comme expérimentale, bien qu'elle se révèle en pratique très stable, c'est pourquoi la branche 4 est encore développée en parallèle. FreeBSD est très robuste, et les kits de mise à jour d'une version à l'autre marchent très bien de part la cohérence du système.


Il existe bien évidemment de nombreuses autres distributions, je ne vous en ai présenté ici que trois, que je trouve représentatives, mais le sport principal sous Linux consiste à changer de temps de distribution afin de profiter d'une expérience nouvelle. Essayez celles qui vous plaisent et parlez-en avec vos amis, d'autres utilisateurs, pour apprendre à connaître toutes les faces de Linux
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