Le monde d'Apple était en ébullition hier pour le MacWorld de San Fransisco, et son inévitable keynote. Pour les non-inconditionnels d'Apple, il convient d'expliquer ce qu'est une keynote. C'est tout simplement une présentation orale basée sur le logiciel "keynote" (équivalent de Powerpoint chez Apple) faite par "LE" big boss charismatique d'Apple : Steve Jobs. Les keynotes sont toujours des événements extrêmement attendus par les aficionados d'Apple, car en plus d'être spectaculaires, elle sont toujours très riches en annonces de toute sorte... D'ailleurs, si vous parlez anglais, je ne saurais trop vous conseiller de regarder ce que ça donne ici :
http://stream.apple.akadns.net/
Au cours de la keynote de San Fransisco donc, Steve Jobs a parlé de beaucoup de choses, dont la prochaine évolution de Mac OS X, Tiger. Prochaine évolution qui s'annonce extrêmement impressionnante (je vous encourage à regarder la keynote pour comprendre vraiment à quel point c'est impressionnant, parce qu'à mon sens les mots ne suffisent pas pour vraiment se rendre compte. Notamment en ce qui concerne quelque chose comme spotlight, le moteur de recherche interne de Mac OS X).
Mais Steve Jobs a surtout annoncé la disponibilité quasi immédiate de quelque chose que tout le monde attendait depuis très longtemps : un mac à bas prix.
Et c'est ainsi qu'arrive "Mac mini", le dernier né de la gamme Macintosh.
16 cm de coté pour 5 cm de hauteur, c'est un ordinateur livré sans écran, ni clavier, ni souris. Il embarque un processeur G4 à 1.2 GHz (je rappelle qu'il est inutile de comparer les GHz PC avec les GHz Mac, il ne s'agit vraiment pas de la même chose), un disque dur de 40 Go, une ATI Radeon 9200 avec 32 Mo de RAM, 256 de RAM et un combo lecteur de DVD / graveur de CD. Avec comme logiciels MAC OSX Panther (le prédécesseur de Tiger donc) et la suite de logiciel ludique iLife (plus d'info sur
www.apple.fr). Le tout pour 499 €. Une version avec quelques MHz de plus pour le processeur et un disque dur doublé coûte 100 € de plus. Tout comme le graveur de DVD. Si cela semble superflu, ce qui ne l'est pas à mon avis est le passage à 512 Mo de RAM (80 euros) (comme à son habitude, Apple est radin en RAM) et l'achat d'un vrai clavier Apple (29 euros).
Clairement, on peut se demander quel est le public visé par Apple avec cette machine ? Absolument pas un public qui veut jouer, contrairement à ce que peut laisser croire Apple et aux deux jeux livrés avec la machine. Absolument pas un public déjà conquis par Apple, ceux là préférerons certainement un iMac. Qui alors ? Ceux qui ont été conquis par l'iPod, qui possèdent un PC avec écran, clavier et souris et qui souhaitent retrouver dans un ordinateur les qualités qu'ils ont trouvé dans un iPod. Le Mac Mini est à mes yeux une machine à switcher ; à passer du PC au Mac. Une machine parfaite pour ceux qui veulent faire du traitement de texte, internet, et bidouiller de l'image et du son (iLife 05 est d'ailleurs là pour ça). L'argument principal de ceux qui ne voulaient pas franchir le pas du switch était le prix très élevé des machines d'Apple. Cet argument vient de tomber avec le Mac Mini, puisque ce Mac permet d'avoir une machine extrêmement correcte pour un tel prix. N'oublions pas non plus la puissance de Mac OS X derrière les simples spécifications techniques de la machine...
Bref, assez parlé du Mac Mini.
La deuxième annonce majeur de la keynote est le iPod Shuffle, c'est à dire un iPod à mémoire flash. Sans écran, l'argument de vente d'Apple est de jouer les chansons en mode aléatoire... le slogan anglais est d'ailleurs "Life is random", soit "la vie est aléatoire". Deux capacités sont proposées : 512 Mo pour 109 euros et 1 Go pour 159 euros. Le tout servant également de clé USB et étant plus petit qu'un paquet de chewing-gum (22 grammes) pour 12 heures d'autonomie et un fonctionnement sur Mac, comme sur PC à travers iTunes.
Voilà grosso modo, ce qu'il était important de retenir (bien que la notion d'importance soit toute relative) de cette keynote.
Seb